Rage

7 juin 2007

C'est le vrai premier article de ce blog.
Je reprends là où j'ai laissé l'ancien mort-né, puisqu'on me l'a piraté.
C'est de bonne guerre, à bon entendeur.
But I never dies, hackers of a bitch !

J'enrage violemment contre Ju mon ex. Je lui avais naïvement avancé 980€ pour qu'elle s'achète son nouveau bijou, son nouveau joujou, son nouvel ordinateur portable avec plein de mémoire pour son petit usage personnel et plein de puissance pour son autosatisfaction personnelle, et elle m'en avait remboursé 480 le jour où elle m'a lâché... Alors je lui ai fait signer une reconnaissance de dette de 500€, pour m'assurer du remboursement. L'échéance eut lieu le 28 avril. Entre-temps, elle justifia son retard par la mort du chat dont elle n'a pas su s'occuper : elle l'a laissée un jour et demi dans un 20m² avec assez à manger sans prévoir qu'il se suiciderait en bouffant quelque chose de plus costaud... En fait, ce n'était pas un suicide, mais un appel au secours, parce qu'il n'était pas mort à son retour et elle est allée chez le véto qui lui annonça son opération à ventre ouvert la veille de son départ en voyage d'étude en Pologne. Ju savait que l'opération allait lui coûter bonbon, et elle savait que le voyage aussi. Pourtant, elle a égoïstement choisi de débourser un maximum pour "profiter de la vie" selon une autojustification imbécile dans un carpe diem mal compris. Du coup, j'ai eu le bon dos d'attendre un mois supplémentaire jusqu'à ce soir, où elle devait débarquer chez moi pour l'ultime transaction... Après un retard d'une heure, je lui téléphone, pour apprendre que je la harcèle et la menace moralement, tout simplement parce que j'avais le réflexe de lui téléphoner toutes les semaines pour avoir des infos sur l'état d'avancement de mon remboursement, et qu'elle n'était pas foutue de me parler d'échéances. Et puis elle m'a passé son nouveau petit copain, le bonhomme qu'elle mène par le bout de la baguette après moi, pour jouer les gros bras au téléphone. Ce spectacle était pitoyable, je me suis retrouvé dans un film BCBG de série B, avec le copain prêt à me tatanner la tronche si je continuais "à lui infliger ça". Nom de Dieu, Ju est une putain de baratineuse. Elle l'a baratiné comme elle a baratiné sa mère qui, lorsque je lui ai téléphoné pour essayer de trouver un terrain d'entente, m'a informé que j'étais "un enculé" et probablement un très mauvais animateur pour avoir voulu sortir notre chat d'appartement alors qu'il avait peur d'aller dehors. Elle ne veut pas s'imaginer "ce que ça peut donner" avec des enfants... Je lui ai alors annoncé complètement déconcerté qu'elle était parano, et elle a raccroché. Heureusement que le père et la belle-mère se sentirent responsables de la situation quand je les ai contactés, alors que Ju considère son père comme mort, malgré la pension alimentaire qu'il lui verse tous les mois. Ca c'est de la famille, bon Dieu... Je suis resté avec Ju un an et deux mois, et nous avons vécu ensemble pendant sept-huit mois. J'étais complètement aveugle à ce qu'elle était. Je disais amen à tout ce qu'elle désirait. J'en fait aujourd'hui les frais, mais je ne suis pas démuni, elle l'apprendra bientôt.

"Bientôt", cela signifiait que j'allais lui envoyer une mise en demeure pour recouvrement de contentieux, courrier dans lequel elle a interprété le vouvoiement et la politesse pour une belle hypocrise, alors qu'il ne s'agissait que de formalisme administratif. Voulant éviter quelque déboire, elle est venue accompagnée de son copain avec l'argent cet après-midi, et elle a moins parlé que lui, qui n'a ouvert la bouche que pour me dire "ta gueule" ou bien "enculé" ou encore "connard de merde", ce à quoi je n'opposais que mon dépit et mon désir que cela finisse le plus vite possible. Je remercie F pour sa présence, sans laquelle les choses auraient pu s'envenimer, alors que c'est la dernière chose que je souhaitais.
Ju s'était faite belle, cela ne m'a pas échappé, et je l'ai trouvée charmante en effet, dans sa robe noire à dentelles - elle ne portait jamais d'aussi beaux vêtements, lorsque nous étions ensemble - elle a sûrement voulu me prouver qu'elle s'épanouissait aujourd'hui, d'autant plus qu'il me semble qu'elle a maigri (j'en suis sincèrement heureux pour elle, vu les tensions que cela posait quand nous étions ensemble), mais toutes ces beautés cachaient mal son désarroi, le désarroi dont elle me fit preuve par ses perfidies... le mot sonne vieux jeu, mais il est le mieux approprié. Enfin, la fin.

Posté par Yirmeyah à 19:00 - Commentaires […] - Permalien [#]